Le groupe Damadakà a été créé au début des années 90.
Il étudie les origines de la musique italienne du Sud de L'Italie, en particulier de la région de Campanie (Naples).
C'est de la mémoire des anciens, gardiens de la tradition, que Damadakà a appris les différents chants, danses et musiques. Grâce à eux, le groupe a étudié les sept variantes de la danse du tambour, mieux connue sous le nom de Tammuriata.
Les instruments traditionnels (tammora, tambourin, castagnettes, guitare traditionnelle et classique, tofa, sisco et accordéon), l'utilisation polyphonique des voix et des danses traditionnelles constituent les points forts du groupe.
Gagnants du Festival de musique traditionnelle "Eurofolk 2006".

Anna et Mara, un couple de trentenaires italiennes, ont passé leurs vacances en Tunisie et rentrent en Italie. A la frontière italienne, Anna s’aperçoit qu’un passager clandestin s’est caché dans leur voiture. Il s’agit d’Anis, un jeune Marocain, môme réservé et sérieux, à peine sorti de l’adolescence. Elles le trouvent caché dans le coffre de leur voiture, à demi asphyxié. Elles décident de ne pas le dénoncer aux autorités et vont l’aider.
Une fois en Italie, Anis est employé au noir, grâce à Anna, cadre dans l’entreprise dirigée par sa propre famille. Il est hébergé par les deux femmes.
Au début, la cohabitation est harmonieuse et Anis trouve sa place dans la vie du couple. Mais cet équilibre incertain est de courte durée. Lorsque Anna découvre qu’Anis est épris de Mara, elle le fait renvoyer.
Anis perd son emploi, puis il est rejeté par Mara. Il s’enfuit dans la voiture de son ex-patron. Il a tout perdu, mais il n’est pas le seul. Anna perd l’estime de sa compagne Mara, ouvrière dans l’usine familiale ainsi que ses belles convictions humanistes.
Sa fuite dans le champ de maïs nous laisse rêver et imaginer une suite heureuse pour le jeune homme.
Notre avis:
C'est une histoire simple de clandestin qui se transforme en un splendide regard sur le monde d’aujourd’hui. RIPARO n’est pas un film moralisateur. C’est un beau film plein d’émotions ; Marco Simon PUCCIONI offre dans ce film un large exemple de véritables relations humaines, avec leurs failles, leurs amours et leurs incompréhensions ; c’est un beau scénario qui ne laisse pas sans questions.
On assiste à un excellent jeu d’acteurs avec l’ambiguë délicatesse de l’excellente Maria de MEDEIROS face à la fougue sensible de sa partenaire, non moins sublime Antonia LISKOVA ; entre ces deux belles actrices, le jeune Mounir OUADI avec ses questions dérangeantes, parfois comiques.
Ces personnages entretiennent des liens qui varient tout au long du film et finissent par représenter la complexité du monde politique et social dans lequel nous vivons : déséquilibres moraux, sociaux et géographiques (luttes des classes, gouffre nord-sud, homophobie ambiante etc.).
Marco Simon PUCCIONI utilise humour et légèreté pour faire passer son message.
Attention, vous qui partez en vacances, vérifiez vos bagages avant les frontières !
Biographie de PUCCIONI: (source: son site) Le réalisateur italien a débuté en tant qu’assistant metteur en scène pour le théâtre. Il enseigne également la scénographie à l’Institut Européen de Design et les arts de la mise en scène à l’Académie des Arts de Pérouse. Il s’investit dans plusieurs projets culturels, comme la création du collectif Cinema Senza Confini et Ring, un nouveau forum de réalisateurs.
Né à Rome en 1963, Marco Simon PUCCIONI débute sa carrière en tant qu’assistant metteur en scène au théâtre et au cinéma, puis réalise son premier court métrage, Concertino, produit par la chaîne de télévision RAI.
Il obtient son diplôme d’architecte en 1989 et part en Californie où il étudie le cinéma à l’institut des Arts de Californie de Los Angeles. En 1992, son film The Blue Fiction, inspiré d’un texte de Marguerite Duras, remporte le Premier Prix du Public au 10ème Festival international du Film pour les jeunes de Turin.
Son premier long métrage "Quello Che Cerchi" (What are you looking for) rencontre en 2001 un vif succès critique et remporte divers prix dans les festivals, dont une nomination au David de Donatello, comme meilleur réalisateur.
Entre 2002 et 2006, il poursuit la réalisation de films documentaires Tuttigiorni, "La Fortezza vista da basso" et La "Commedia secondo la Fura del Baus" qui s’intéressent au problème de l’identité ainsi qu’aux difficultés sociales et politiques en Palestine comme en Italie. En 2004, son moyen-métrage "Corpo Immagine" est sélectionné au Festival de Venise. En 2008, il signe Riparo, portrait en triptyque de personnages singuliers.
Eliane Diop

Adapté et mis en scène par Attillio Maggiulli, ce spectacle de la Comédie italienne à Paris est une vraie fête pour les yeux, elle transporte le spectateur dans une atmosphère enchantée, baroque, typique de Carlo Gozzi.
Le metteur en scène a traité magistralement "Le Roi cerf" et le "Talisman magique" des deux " frères ennemis" Gozzi et Goldoni .
Nous avons été charmés, non seulement par la superbe prestation et la performance des acteurs, mais aussi par le rythme endiablé du spectacle qui nous a coupé le souffle jusqu'au dénouement. C'est la "Commedia dell'Arte" comme elle existait avant sa décadence, avec sa spontanéité, sa vivacité et son extravagance!
Goldoni par la suite, préféra la réalité, et s'il écrivit de nombreux canevas pour la Commedia, il remplaça peu à peu les masques par des caractères.